• Revue de presse chinoise. Photos de la TV , des journaux....
    Un nouvel article sur ce que je vois dans mon journal (ou à la TV), des choses droles, ou sur les français et oui, ici aussi, ils se moquent des fantomes (les blancs quoi).



    les idéogrammes pour la France : 法国 , pour la Chine : 中国

    Les revues de presse [Art 1].[Art 2].[Art 3]..



    vu en février 2009


    Ici aussi , la Saint Valentin se fête , il y a d'ailleurs 2 fêtes, le 9 qui est sur le calendrier  chinois et le 14 sur le 'normal'.

    Quand on pense que Mao a interdit les rapports sexuels aux gens non mariés.
    Cette loi a encore cours d'ailleurs, bien pratique, par exemple pour expulser un étranger qui habite avec une chinoise sans être mariés.
    Une femme peut être arrêtée (pas les hommes (??)) si la police a des preuves qu'elle a des rapports sexuels avec un homme sans être mariés (dixit Limei)





    Une belle page sur un carnaval fabuleux , celui de Nice.


    Encore un sujet qui écarte la France de la Chine , si c'était encore possible.

    Un sujet qui fache , le "vol" des statuettes chinoises (Vol ou pas vol ?):

    on en parle à la TV presque tous les jours , ici un magazine pour expliquer les détails de l'affaire.


    on en parle aussi dans les journaux, bien sur , une pleine page
    avec les 2er caractères pour la France.

    on en parle aussi sur Internet, je copie le texte ou une partie d'un texte ,assez bien documenté sur le sujet , c'est un peu long , mais instructif.
    Je dirais, tous les musées du monde ont des pièces volées ( pendant les guerres) et ils ne sont pas restitués a leurs propriétaires pour autant, car le musée considère que c'est un patrimoine nationnal (?)
    ==>
    Rassemblement des étudiants chinois contre la mise en vente des deux statues à Paris
     
    Date : mercredi 25 mars 2009 de 17h30 à 19h30
    Lieu : l'entrée du Grand Palais de Paris, lieu de la mise en vente des deux statues
    But : Le25 février, Christie´s France mettra en vente deux statues en bronze,représentant un lapin et un rat. Ces deux oeuvres proviennent de l'ancien Palais d´été de Pékin. Elles ont été pillées par l´armée franco-anglaise lors du sac du Palais d´été en 1860, et appartiennent donc à la culture et au peuple chinois. L´association « Les Amis du printemps», qui a pour objet de promouvoir les échanges entre les jeunes Chinois et Français, appelle toutes les parties concernées à prendre en considération ces éléments historiques et culturels et à rendre ces reliques à la Chine.
     
    Bergé et sa "vente du siècle" attisent le nationalisme chinois
     
    Par Pierre Haski
    C'est reparti pour une nouvelle crise de nerfs franco-chinoise, provoquée cette fois par l'"affaire" des deux sculptures en bronze pillées en Chine au XIXe siècle et qui seront mises en vente mercredi dans le cadre de la collection de Pierre Bergé et d'Yves Saint Laurent. Le ton est devenu passionné à l'approche de la vente, et Pierre Bergé a peut-être perdu une occasion d'avoir un rôle positif au lieu de jouer les provocateurs.
    Le collectionneur n'a pas été le dernier, en effet, à souffler sur les braises, en lançant vendredi sur France Inter:
    "Je ne ferai pas de cadeau aux Chinois contrairement à ce qu'ils imaginent. Je suis prêt à donner ces têtes chinoises à la Chine s'ils sont prêts à reconnaître les droits de l'homme."
    Bigre! Que viennent faire les droits de l'homme dans cette affaire? Et, surtout, c'est faire peu de cas du fait que ces pièces, que lui-même a évidemment acquises légalement, sont le fruit d'un des faits d'armes les moins glorieux de l'histoire militaire française, et que si l'on invoque les droits de l'homme, il ne faudrait pas qu'ils soient à sens unique.
    Retour sur une affaire qui n'est assurément pas simple à trancher.
     
    Le poids de l'histoire
    Peu de Français connaissent l'expédition punitive menée par les troupes françaises et britanniques à Pékin en 1860, au cours de laquelle Yuanmingyuan, le palais d'été de la famille impériale, fut mis à sac et pillé. Ce haut fait d'armes ne figure pas dans les livres d'histoire français: il est en revanche connu de tous les Chinois, comme l'aurait certainement été, dans l'autre sens, une hypothétique mise à sac du Château de Versailles par l'armée chinoise.
    Il reste un repère important dans les rapports des Chinois au monde extérieur. Surtout que l'objectif de cette expédition militaire n'est pas d'amener les droits de l'homme dans l'empire chinois, mais, de manière plus prosaïque, d'ouvrir la Chine au commerce occidental, en particulier à l´opium! Noble cause!
    Le lapin et le rat en bronze qui seront mis en vente mercredi proviennent de cette expédition militaire, et d'une pièce ainsi décrite en octobre dernier par le Quotidien du peuple, l'organe du Parti communiste chinois:

    "Sur les douze ornements qui composaient la fontaine-horloge du Palais Yuanmingyuan, pillé et détruit en octobre 1860 par les troupes franco-britanniques, la Chine est déjà parvenue à récupérer cinq d'entre eux, à savoir la tête de boeuf, de singe, de tigre, de cochon et de cheval. L'emplacement actuel des têtes de dragon, de serpent, de chèvre, de coq et de chien, reste toutefois inconnu."
    L'écriture officielle de l'histoire, et sa manipulation, sont évidemment présents dans cette affaire comme dans celles que les dirigeants chinois préfèrent gommer. Mais pour prendre la mesure de l'événement, il faut lire le magnifique texte que Victor Hugo a consacré au sac du Palais d'été, et que Pierre Bergé aurait été bien inspiré de relire avant de balancer ainsi les droits de l'homme à la figure des Chinois. (Voir la vidéo avec le texte de Victor Hugo)
     
    http://www.youtube.com/watch?v=l3JFUaf4NfY&feature=PlayList&p=A0CC79087376D872&index=8
     
    Victor Hugo rappelait que "tous les trésors de toutes nos cathédrales réunies n'égaleraient pas ce formidable et splendide musée de l'Orient." Jusqu'au jour où, comme il l'écrit:

    "Deux bandits sont entrés dans le palais d'été. L'un a pillé, l'autre l'a incendié. La Victoire peut être une voleuse, à ce qu'il paraît. (...) Grand exploit bonne aubaine. L'un des deux vainqueurs a empli ses poches, ce que voyant, l'autre a empli ses coffres et l'on est revenu en Europe, bras dessus, bras dessous, en riant. Telle est l'histoire des deux bandits.
    Nous Européens, nous sommes les civilisés et pour nous les Chinois sont les barbares. Voilà ce que la civilisation a fait à la barbarie."
    Et Victor Hugo de conclure par une belle envolée:

    "L'empire français a empoché la moitié de cette victoire, et il était aujourd'hui, avec une sorte de naïveté de propriétaire, le splendide bric-à-brac du palais d'été? J'espère qu'un jour viendra où la France délivrée et nettoyée, renverra ce butin à la Chine spoliée."
    La France n'a évidemment jamais renvoyé "ce butin à la Chine spoliée". Le commerce de l'art a pris ensuite le dessus. Certaines de ces pièces se sont retrouvées dans les musées nationaux, d'autres entre les mains de collectionneurs privés, à l'instar de
    l'objet de l'actuelle controverse.
     
    La faiblesse du droit
    Pierre Bergé s'estime certain de son bon droit, et se défend ainsi:

    "Ces têtes chinoises ont été pillées il y a 150 ans en Chine comme ont été pillées les fresques du Parthénon à Athènes qui sont au British museum, comme ont été pillées beaucoup de pièces qui se trouvent dans tous les musées du monde. Là-dessus il y a une législation et une jurisprudence."
    Et, de fait, tous les grands musées au monde détenteurs de pièces revendiquées par des pays victimes de pillages lors de guerres, du Louvre aux grands musées américains en passant par le British Museum ou l'Ermitage russe, se sont entendus pour refuser les demandes de restitution. Y compris au sein de l'Union européenne, à l'image du British Museum qui repousse les demandes répétées de la Grèce de récupérer les frises du Parthénon. Ces musées répondent au nom d'une "universalité" de l'art qui les arrange évidemment bien.
    Mais la position du gouvernement chinois, établie il y a déjà plusieurs années, reste inflexible: Song Xingchao, directeur général du département des musées de l'administration d'Etat du patrimoine culturel, explique:

    "Nous n'acceptons pas que les oeuvres qui ont été pillées, volées ou sorties en contrebande par le passé puissent être vendues à l'étranger."
    L'affaire sera traitée en référé lundi, à deux jours de la vente des deux pièces, mais le droit ne semble pas devoir jouer en faveur de la Chine, les pièces ayant été acquises légalement par Pierre Bergé et Yves Saint Laurent.
     
    Quel compromis?
    L'affaire des deux sculptures de Pierre Bergé n'est pas la première de ce genre. Plusieurs cas ont été réglés par l'irruption d'"hommes d'affaires patriotiques" chinois, qui se sont substitués à Pékin pour acheter les pièces apparues sur le marché, et les ramener en Chine. A défaut de gagner sur le terrain du droit, la Chine a aujourd'hui les moyens financiers de ses ambitions.
    En 2007, le milliardaire chinois Stanley Ho, roi des casinos de Macao, avait ainsi déboursé 69 millions de dollars de Hongkong (6,3 millions d'euros) pour accomplir ce qui a été salué par Pékin comme un "geste patriotique". Il avait racheté, à ce prix record, une magnifique tête de bronze provenant du pillage de Yuanmingyuan, et qui devait être mise en vente aux enchères chez Sotheby's à Hongkong.
    Stanley Ho, dont la fortune est estimée à 7 milliards de dollars US, a obtenu de Sotheby's que les enchères soient annulées en raison de son intention d'offrir cette pièce exceptionnelle à "la mère patrie", selon la formule du China Daily de Pékin. Il est vrai que cela se passait à Hongkong, redevenue chinoise en 1997, et que Sotheby's avait tout intérêt à s'attirer les bonnes grâces de Pékin.
    Le gouvernement chinois a déjà annoncé qu'il ne participerait pas à la vente de mercredi. Selon Song Xinchao, cité par le site du Quotidien du peuple:

    "Malgré notre désir de récupérer ces trésors d'Etat, nous ne participerons pas à la vente aux enchères car nous n'avons nullement l'intention de payer des biens qui nous ont initialement appartenu."
    Mais d'autres pourraient le faire pour lui, à l'instar de Stanley Ho. A Pékin, le groupe Poly, dont la puissance financière provient de l'industrie de l'armement, avant de devenir un conglomérat immobilier et... culturel, s'est fait une spécialité dans la récupération de ces oeuvres dans les enchères internationales. Il a même ouvert un musée dédié à ces trésors récupérés, dans une de ses tours située au centre de Pékin.
    Poly a déjà dépensé plus de 100 millions d'euros depuis 1998 pour racheter des centaines de pièces, dont les plus connues sont trois têtes de tigre, boeuf et singe provenant de Yuanmingyuan, payées quatre millions d'euros lors d'une vente à Hongkong. "Nous savons que les collectionneurs ne sont pas les voleurs, ils ne connaissent souvent pas l'origine de leurs pièces. Nous voulons les indemniser en achetant leurs oeuvres", m'avait dit un de ses dirigeants en 2003.
    Le groupe Poly expose régulièrement ces oeuvres à travers le pays, suscitant à chaque fois ferveur patriotique et rappel des épisodes douloureux de l'histoire de la Chine, lorsqu'elle n'était pas en mesure de résister à l'avancée des puissances occidentales, industrialisées et plus fortes militairement. Le message est simple: plus jamais ça, il faut une Chine forte.
     
    Enjeu nationaliste
    Même si l'Etat français n'est pas concerné, il ne peut rester indifférent à la passion soulevée, et même aux arguments du gouvernement chinois. La question des oeuvres d'art pillées est posée depuis plusieurs années. Lorsque, en 2007, l'Italie restitue à la Libye la Vénus de Cyrène qui se trouvait sur son sol depuis un siècle, elle montre que le refus pur et simple n'est pas toujours une option diplomatique réaliste.
    La France elle-même s'active pour récupérer les oeuvres d'art pillées par l'armée allemande pendant la deuxième guerre mondiale, comme en atteste http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo_833/israel-territoires-palestiniens_413/france-israel_1160/cooperation-culturelle-scientifique-technique_4638/exposition-qui-appartenaient-ces-tableaux-du-19-fevrier-au-04-juin-2008_57912.html" cette information publiée sur le site du ministère des Affaires étrangères, à propos d'une exposition intitulée "A qui appartenaient ces tableaux", et qui s'est tenue l'an dernier. Lancée à l´initiative de Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, et de Mme Christine Albanel, ministre de la Culture,

    "cette exposition retrace l´histoire des actions du gouvernement français pour rendre à leurs légitimes propriétaires les oeuvres et objets d´art pillés en France par l´occupant allemand pendant la Seconde Guerre mondiale".
    A partir de quand y a-t-il prescription? Tant qu'il y a des propriétaires spoliés vivants? La deuxième guerre mondiale oui, mais les expéditions de Pékin, non?
    Difficile à lire vu de Chine, surtout après les tensions franco-chinoises depuis un an, qui ont provoqué des campagnes nationalistes au sein de l'opinion chinoise et qui restent vives. Jean-Pierre Raffarin se trouvait récemment en Chine pour tenter de renouer le fil du dialogue, mais reconnaissait que Pékin attendait un geste de Nicolas Sarkozy qui ne vient pas...
    C'est donc sans surprise que l'on reçoit ce samedi, via Facebook (!), un texte intitulé "Les Citoyens chinois et français souhaitent le retour immédiat des reliques pillées du Palais d'été", dont l'un des initiateurs avait déjà été l'un des organisateurs de la manifestation des étudiants chinois place de la République, à Paris, après le passage controversé de la flamme olympique.
    Ce texte cite évidemment Victor Hugo, et fait également référence à la deuxième guerre mondiale:

    "Quelle aurait été la réaction de la France si l'armée allemande, lors de sa retraite en 1945, avait emporté avec elle les plus belles oeuvres du musée du Louvre?"
    Dans ce contexte, Pierre Bergé, qui s'était engagé dans le soutien aux étudiants chinois lors de la répression du mouvement démocratique de la place Tiananmen en 1989, a eu tort, nous semble-t-il, de faire comme si tout cela était de la poudre aux yeux.
    Son offre d'échanger ses sculptures contre les droits de l'homme est absurde: il aurait été plus avisé de faire un grand geste généreux, au nom de l'appel de Victor Hugo et les valeurs universelles qu'il défend, et d'offrir ces pièces à un grand musée chinois.
    Pierre Bergé aurait mis Pékin et son non respect des droits de l'homme beaucoup plus dans l'embarras qu'avec une attitude qui sera aisémment présentée comme une "insulte au peuple chinois", et ne fera que renforcer ce nationalisme qui se nourrit d'une certaine arrogance.
     
     Film documentaire sur l'ancien Palais d'été de Pékin  sur YOUTUBE :
     
    http://www.youtube.com/watch?v=ADiWl37r3zw&feature=PlayList&p=A0CC79087376D872&index=0
     
    http://www.youtube.com/watch?v=l3JFUaf4NfY&feature=PlayList&p=A0CC79087376D872&index=8
     
     
    La lettre de Victor Hugo concernant l'ancien Palais d'été de Pékin

    http://www.chine-informations.com/guide/chine-lettre-de-victor-hugo-sur-le-palais-dete-yuanmingyuan_1618.html



    une petite note d'humour:




    j'aime bien cette photo

    .




    Et pour finir,
    le dessin humoristique vu par les chinois:
    chercher l'erreur ,mais faut pas réver, elles aussi (les chinoises) vont grossir,avec tous les fast food qu'il y a ici ;=)



    Et d'ici la prochaine parution, portez vous bien


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